Tourisme autour de la ligne des Causses
Depuis 2011, Les Causses et les Cévennes, paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen sont inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco (voir site)
La ligne des causses passe en partie (autour de Roquefort) dans la zone classée et devient donc un moyen d’accès idéal (et écologique) pour se rendre sur ce site et découvrir les richesses naturelles et humaines de cette région (en vélo par exemple).
Le plateau du Larzac, terre de résistance grâce à ses paysans qui se sont battus pour garder leur terre dans les années 70 et plus récemment contre les gaz de Schistes, vaut le voyage. Le train et le vélo, moyens de transport « écolo » sont donc les plus adaptés pour découvrir cette terre et ses habitants.
Une solution envisageable pour développer un tourisme responsable, serait de placer la gare de Tournemire-Roquefort comme un des points d’entrée du site classé. dans une gare rénovée, pourrait se trouver un petit office de tourisme ainsi qu’une location de vélo ouvert durant l’été. Ainsi des touristes pourraient venir (par exemple de la côte) et visiter durant une journée les alentours dont le village de Roquefort et ses caves.
Des exemples de ce type existe notamment en Corse ou la gare de Vizzavona est devenue un point d’entrée du fameux GR20.
Idée d’excursion en train depuis la cote :
Il est possible de faire une excursion en train avec le train « L’Aubrac » dans le sud Aveyron en partant de Béziers (ou Sète, Agde, Narbonne, Port La nouvelle par une correspondance).
Ainsi Millau, le Viaduc, Roquefort, le village de Peyre, Le Larzac et bien sûr les paysages variés de la ligne des Causses offrent une alternative d’une journée au vacanciers de la côte languedocienne. Avec un vélo et 2 jours (ou plus), il est même possible de pousser plus loin vers les gorges de la Dourbie et les les gorges du Tarn.
Horaires :
Aller Retour
Sites des villes et villages desservies par la ligne :
Neussargues
Saint Flour
Saint Chely d’Apcher
Aumont Aubrac
marvejols
La Canourgue
Severac le Chateau
Millau
Roquefort
Le Bousquet d’Orb
Bedarieux
Béziers
Monuments :
Viaduc de garabit (reportage du magazine « Des racines et des ailes »)
Viaduc de Millau
3 commentaires »
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Le long de cette ligne, c’est toute une mine de rapports touristiques à exploiter, sous bien des aspects qui redonneront vie à cette région, qui plairont aux futurs usagers en quette d’air frais, de vérité, d’agréments humains – bien au delà du strict service indispensable de transport.
Il est judicieux de suggérer ces pistes aux « responsables » qui sont en charge des décisions : certains aspects pratiques et de faible coût pourraient leur échapper et ce serait dommage dans le monde actuel qui cherche des solutions inovantes pour supporter l’économie défaillante !
Il faut oser et oser encore : bon courage. A bientôt.
Bonjour,
Je représente la FNAUT dans le groupe de concertation train+vélo réunissant les associations et la SNCF.
Je suis intervenu pour signaler que les logos vélos n’étaient pas présents sur le train intercité Clermont-Béziers ni sur les fiches horaires, ni sur le site internet. La réponse de la SNCF a été que le nombre d’emplacements vélos étant insuffisant (2 places par rame), elle considère qu’elle ne peut pas le généraliser. C’est évidemment une explication aberrante.
C’est certainement un moyen de limiter encore plus l’attrait de ce train.
Nous continuerons bien entendu nos démarches pour que ce train accueille les vélos.
Sur un autre sujet, j’ai noté que la plupart des cartes locales diffusées sur les panneaux d’information et les OTSI ne mentionnent pas cette ligne. Sur un carte à l’OTSI de Viala du Pas de Jaux, j’ai remarqué qu’on détaillait les services présents à Tournemire sans citer la gare. Enfin, on ne trouve pas de fiches horaires de la ligne dans les OTSI.
Cordialement
Erick Marchandise
Bonsoir,
La aussi, je suis d’accord avec les remarques de M.Mar
Même dans la région Normandie, qui reçoit mille fois plus de touristes que votre belle région, on ne trouve
pas les fiches de la ligne de Cabourg, ni même celles
de Paris-Deauville, pourtant payées par le Conseil
Général . Quel paradoxe !
Salutations ferroviaires
Tef TRAVAPEUR